(re) découvrir les Savoies à bicyclette…

La semaine passée, j’ai donc découvert avec intérêt l’utilisation du vélo à assistance électrique pour une itinérance cycliste en milieu montagnard, grâce à Savoie Mont-Blanc et Allibert Trekking. 

Mais j’ai aussi redécouvert les deux Savoies au bout de mon guidon. Nous sommes en effet parti d’Aix les Bains, où j’ai réside cinq ans, pour rejoindre Annecy en passant par les Bauges. Autant dire que j’étais en terrain connu, et pourtant j’ai pris plaisir à redécouvrir cette région. 

Je n’étais pas retourne à Aix depuis mon départ, il y a trois ans. La ville m’a laissé un souvenir mitigé, mais c’est sans doute autant parce que je n’ai pas pris le temps de m’y adapter vraiment, parce que j’y étais un peu seul, que parce qu’elle manque un peu d’animation. L’architecture est belle et le lac du Bourget, pas loin. D’ailleurs, c’est sur ses rives que débute vraiment notre balade cycliste. Je connais bien ce parcours. J’y courais assez souvent et c’est là que j’ai débuté un des voyages les plus marquant de ma vie. Je l’avais achevé sur une autre rive, celle de l’océan, tout au bout du chemin de Compostelle, a presque 2000 kilomètres de là. 

Nous n’irons pas si loin cette fois, même en vélo électrique. Mais après avoir atteint le bout du lac, puis les bords de rivière qui mènent à Chambéry (j’ai déjà fait ce trajet à pied), et visité le centre-ville, la découverte est au rendez-vous, même pour moi. 

Déjà, je n’étais (je ne saurai dire pourquoi) jamais entré dans la cathédrale de Chambéry, qui abrite pourtant une remarquable fresque en trompe l’oeil. Ensuite, toujours en suivant le cours de l’eau, nous filons à l’ombre jusqu’au lac St André, un beau petit endroit bucolique que je ne connaissais pas. 

La fin de l’étape, plus que bosselé, me fait repasser par des villages que j’ai déjà traversé et nous porte dans les Beauges. Ce massif de montagne à vache, un peu discret, un peu secret, est plein de charme. 

Nous passerons la nuit dans de belles cabanes, au confort presque pas rustique mais en pleine nature. Le genre d’endroit où il fait bon venir en couple, mais bon entre collègues on apprécie quand même la beauté du lieu. 

Après un petit déjeuner dans le ton, sur la terrasse d’une des cabanes, nous filons à travers la vallée. Je connais plutôt bien ces vignobles. 

La route est belle et juste vallonnée, je n’utilise guère l’assistance électrique avant le dernier col, après St Pierre d’Albigny, qui nous fait basculer dans l’autre Savoie, la Haute. 

Une bonne descente et nous voici à Faverges. L’orage qui éclate après une journée de grosse chaleur, un classique de la région aussi. Ça fait presque partie du charme des Alpes. 

Le lendemain, je trouve des routes que je connais assez bien, encore une fois. Un col tranquille nous mène à Thone. Puis nous descendons vers le lac. J’avais déjà pris ces routes en voiture, en stop. Décidément, je me demande bien comment j’ai fait pour passer cinq ans dans le coin sans avoir de vélo correct à Aix. Si je retourne habiter dans le coin, ça sera mon premier achat, électrique ou pas! (Enfin maintenant à Paris j’en ai quelques uns…). 


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