La passion du chemin

Sylvain Bazin

Journaliste spécialisé dans l’Outdoor, la course à pied et l’aventure.

Auteur d’ouvrages techniques sur le trail running, la randonnée.

Ecrivain Voyageur.

Photographe.

Ultra-runner.

Blogueur.

J’ai la passion des grandes marches, de la course, des grands espaces découverts sur mes deux jambes ou sur deux roues, à la force des mollets.

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Bienvenue dans mon univers et à bientôt sur les chemins!

2 réflexions sur “La passion du chemin

  1. Bonjour
    Je voudrais vous faire partager mon expérience du chemin de Compostelle. Comme vous je l’ai fait en mode sportif mais en plusieurs fois. J’ai parcouru en octobre 2014 la distance de Saint-Jean-Pied-de-Port à Burgos en 6 jours puis en avril 2015 la distance de Burgos à Compostelle en 10 jours. J’ai donc fait une moyenne quotidienne de presque 50 km mais sans courir. Je marchais à une vitesse modérée de 5 km/h pendant 11h en moyenne. Je faisais donc la plupart du temps deux étapes indiquées sur les guides par jour ou une étape et demi ou deux étapes et demi. Je suscitait toujours l’étonnement ou l’incrédulité ou le questionnement des pèlerins chaque soir dans les gîtes autour de la table. « Pourquoi vous faîtes ça ? » est souvent la question qu’on me posait. Je me cache pas que mon plaisir c’était justement de faire de l’effet auprès des autres pèlerins peut-être pas vantardise. Mais en réalité c’était aussi autre chose un désir de me prouver que j’étais capable de dépasser mes limites en endurance. Je savais que c’était le seul domaine en sport où j’étais pas mauvais. Je réussissais à faire de longues marches avec du dénivelé dans les Alpes par exemple et ça me dérangeait pas de repousser mes limites au contraire ça m’a procuré du plaisir. Et c’est pour ça que ce pèlerinage m’a autant plu. En France j’ai eu au contraire moins de réussite à cause de plusieurs erreurs d’abord au départ du Puy puis au départ de Figeac. L’erreur de porter mon sac en bandoulière « pour pas me faire transpirer sur le dos ». Erreur fatale car même ultra-léger le sac m’a déséquilibré et cela a provoqué une modification des appuis et une petite épine calcanéenne bien gênante mais heureusement sans gravité. Puis au départ de Figeac j’ai couru et je me suis mis la barre trop haute pour les étapes du coup à nouveau tendinite cette fois au bas des tibias. Ces deux échecs ont laissé dans ma mémoire un petit goût amer mais heureusement la suite du chemin m’a accordé plus de réussite. J’ai eu beaucoup de chance au niveau du temps. J’ai comme eu l’impression que Dieu me portait et que malgré toute cette distance la forme physique était toujours là. Je suis arrivé tranquille à Compostelle. Dommage que j’ai pas réussi à me remettre un coup de pression pour prolonger jusqu’à Muxia, je crois que ça m’aurait encore plus plu. J’aurais voulu dire à ceux qui critiquent cette façon pas très religieuse de pratiquer le chemin de Compostelle, que cette longue marche journalière est tout à fait à la portée d’un sportif d’endurance de bon niveau sans même parler de très haut niveau. Je crois vraiment qu’il suffit d’une volonté de fer et sur un terrain pas trop accidenté l’effort n’est pas insurmontable. C’est pourquoi j’aimerais faire partager mon choix des étapes pour tous ceux ou celles qui aiment ce genre de défi. A force de potasser au kilomètre près chaque étape pendant la préparation je connais par coeur maintenant tous les noms avec les images de mon parcours :
    août 2010 :
    Le Puy / Saugues / Aumont-Aubrac / Saint-Côme-d’Olt / Conques / Figeac.
    Je me suis arrêté malheureusement à Conques à cause de la petite blessure évoquée plus haut.
    octobre 2011 :
    Figeac / Vaylat / Lauzerte / Condom / Nogaro avec une moyenne de 57 km par jour ! de la folie en plus en courant avec à la fin une tendinite laiteuse au bas des tibias ! J’ai repris le chemin en mai 2012 où j’ai fait en deux jours et demi Aire sur-l’Adour / Argagnon / Ostabat / SJPP.
    Le parcours que j’aurais du calculer et faire :
    Figeac / Limogne en Quercy / Lascabanes / Moissac / Lectoure / Eauze / Aire sur l’Adour / Arthez-de-Béarn / Aroue / SJPP.
    Ce découpage ne peut fonctionner qu’en prenant des raccourcis : raccourci de Lalbenque indiqué sur les guides (10 km en moins), celui entre Aire sur l’Adour et Arthez et enfin celui qui évite Navarrenx et celui d’Uhart Mixe.
    En Espagne octobre 2014 :
    SJPP / Zubiri / Puente le Reina / Najera / Belorado / Burgos.
    Puis en avril 2015 :
    Burgos / itero de la Vega / Calzadilla de la cueza / Reliegos / San Martin del Camino / Foncebadon / Villefrancia del Biergos / Tiacastella / Gonzar / Arzua / Compostelle.
    A propos j’ai pris la route après Ponferrada ce qui m’a économisé 3 km et m’a permis de m’abriter sous le pont de l’autoroute au moment d’un violent orage de grêle. J’aurais pu aussi prendre le raccourci qui évite Leon plus au sud. 8 km en moins en longeant la voie ferrée et en passant sur des chemins loins des grands axes.

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  2. bonjour
    je pars de figeac le 24 mai 2022 je souhaite arriver a saint jean pied de port le 23 juin pensez vous que je peux faire cela a raison de 18 KLM par jours puis je rallonger les étapes dans le Gers merci de votre réponse

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